
A la ménopause, on constate (souvent avec dépit) que notre corps se met à changer. Notre silhouette se modifie petit à petit et pas souvent comme on le voudrait d’ailleurs. Malgré tous nos efforts, impossible de faire partir son petit ventre. Alors, qu’est-ce qu’il se passe dans le corps à la ménopause pour que celui-ci nous fasse cette trahison ?
En vieillissant, les ovaires fonctionnent de moins en moins jusqu’à arrêter complètement de travailler et ne plus réagir aux ordres qu’envoie le cerveau. En gros, les ovaires prennent leur retraite. Cependant, s’ils ne produisent plus d’hormone féminine, ils continuent quand même à sécréter des hormones masculines entrainant par conséquent un déséquilibre hormonal. Et c’est ce déséquilibre qui vient chambouler entre autres votre morphologie.
Mais pourquoi ?
Physiologiquement
Si on reste sur un plan purement physiologique, ce n’est pas la ménopause en tant que telle qui fait grossir mais plutôt ses conséquences. Et, parmi toutes les raisons de ce phénomène on en retient deux majeurs.
Une modification du métabolisme de base
Le métabolisme peut être défini comme « l’action du corps lorsqu’il transforme les calories en énergie ». Avec l’âge, votre métabolisme de base diminue. C’est à dire que le corps va brûler moins de graisses et de manière moins efficace. On observe donc une fonte de la masse musculaire (les muscles) au profit de la masse adipeuse (masse graisseuse).
Une répartition différentes des graisses dans le corps
Comme si les inégalités hommes-femmes ne suffisaient pas dans la vie courante, il faut aussi que ce soit le cas dans la répartition des graisses. En effet, en fonction du sexe, les graisses ne sont pas réparties de la même manière dans le corps. Chez les hommes, les graisses sont plutôt réparties dans le haut du corps et surtout dans le ventre. On dit qu’ils ont une silhouette dite androïde. Alors que chez les femmes, les graisses sont plus réparties vers le bas du corps et on parle de silhouette gynoïde. A la ménopause, l’augmentation de la production d’hormones masculines par rapport aux hormones féminines entraîne un métabolisme plus masculin. Les graisses vont remonter progressivement pour venir se stocker au niveau du ventre et la silhouette va passer de gynoïde à androïde. Forcément comme ça se voit plus on a l’impression de grossir même si on ne prend pas forcément plus de poids.
Et psychologiquement ?
Bon on ne va pas se mentir, la physiologie, ça ne fait pas tout. Il y a aussi un plan de votre vie qu’il ne faut pas négliger, c’est la psychologie. Et les baisses de moral, le stress, la fatigue, les insomnies ou les soucis n’ont jamais été nos alliés dans notre conquête du ventre plat.
Les changements hormonaux (toujours eux) peuvent entraîner une baisse de moral. Mais ça ne fait pas tout (on ne peut pas non plus tout mettre sur le dos des hormones) et ce n’est pas sans compter tous les aléas de la vie que l’on arrive à gérer de manière plus ou moins sereines.
Le contexte social joue également beaucoup dans vos humeurs. Les problèmes au travail, les tracas familiaux, le petit dernier qui part de la maison, les parents qui tombent malades et dont il faut s’occuper. On ne dirait pas comme ça, mais ça vous mine ! Tous ces petits événements sont autant de sources de stress qu’on a vite envie de calmer.
Et quand ça va pas fort ou qu’on est stressé, on a tendance à grignoter pour se calmer. C’est humain et c’est normal. Manger quelque chose qui nous fait plaisir favorise la sécrétion d’endorphine (l’hormone du plaisir), et cela influe à la fois sur le moral et sur la sensation de bien-être. Donc en fait c’est plutôt sain comme réaction! C’est normal d’avoir besoin de se faire du bien. Le problème c’est qu’avec un métabolisme moins efficace, les petits paquets de biscuits ou de chipsters planqués au fond du placard vont être moins bien faciles à éliminer et vont s’installer confortablement vers votre ceinture abdominale…
Bien, maintenant vous savez tout ! Mais du coup...
Comment faire pour « limiter les dégâts » ?
Ne pas culpabiliser
Même si nous savons que cela est plus facile à dire qu'à faire, ne culpabilisez pas quand vous vous laissez aller à la gourmandise !! Nous avons lu une étude récente selon laquelle, la culpabilité d’avoir mangé une deuxième part de gâteau ferait plus grossir que cette deuxième part elle-même (Voilà une étude dont les conclusions nous plaisent bien). De plus, culpabiliser à chaque petit écart n’aidera en rien à part en faire une fixation perpétuelle « Je ne devrais pas » et devenir un véritable problème.
Trouver une alternative
Vous pouvez éventuellement trouvez un aliment "moins pire" que les autres. Par exemple, remplacer la tartine de pâte à tartiner du goûter par de la confiture (gardez quand même la pâte à tartiner pour le dimanche matin) ou la barre chocolatée un peu trop grasse ou trop sucrée par un chocolat noir un peu funky.
Améliorer le quotidien
Contre balancez vos "petits écarts" en adoptant au quotidien une alimentation saine et équilibrée qui correspond à votre mode de vie (attention aux régimes miracles). Buvez beaucoup et trouvez de supers alliés de "hydratation" grâce aux infusions, thé ou tisanes fruitées pour vous aider à satisfaire vos envies de gourmandises tout en vous faisant du bien.
Enfin, essayez de rester active, sortez, bougez et même dansez si vous le voulez ! Sans forcément faire du sport intensément, prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, c’est toujours ça de pris !

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